À propos

Réalisations

Depuis sa création, l'Union étudiante du Québec pousse le gouvernement provincial et fédéral à prendre en compte et apporter des mesures aux enjeux et obstacles de la population étudiante québécoise à travers la variation du contexte dans le temps. L'UEQ représente la population étudiante au Québec à travers ses réalisations, sa représentation politique, ses rapports, ses avis et ses campagnes.
Réalisations

Campagne 80 millions

Aide financière aux études (AFE)

Grâce aux efforts de l’Union étudiante du Québec et de ses partenaires, en 2016, un réinvestissement de 80 millions de dollars a été effectué directement dans le programme d’aide financière aux études (AFE) du Québec. C’est 80 millions de plus dans les poches des étudiantes et des étudiants. Il s’agissait alors du réinvestissement le plus élevé des 15 dernières années dans le programme de l’AFE. Celui-ci ciblait directement les étudiantes et les étudiants les plus dans le besoin du Québec.

Cet investissement a entre autres permis de rattraper une partie du retard d’indexation des sommes versées aux étudiantes et aux étudiants, qui n'avaient pas suivi le coût de la vie.

Ces sommes peuvent être divisées en quatre mesures spécifiques :
- Frais de subsistance bonifiés de 65,4 millions de dollars, ce qui équivaut en moyenne à 462$ par année d’aide supplémentaire pour l’ensemble des bénéficiaires.
- Frais pour la ou le chef de famille monoparentale bonifiés de 11,2 millions de dollars, soit en moyenne 994$ par an pour les familles concernées.
- Seuil d’admissibilité pour l’obtention d'un prêt pour les personnes étudiant à temps partiel a été augmenté à 50 000$.
- Finalement, 200 000$ supplémentaires ont été investis pour bonifier les frais de transport aérien, versés aux étudiantes et étudiants vivant dans des régions éloignées sans lien routier.

Où est notre argent?

Aide financière aux études (AFE)

En 2016, le gouvernement fédéral a annoncé l’abolition de deux crédits d’impôt, pour études et pour manuels. Par le fait même, il s’est engagé à investir progressivement cet argent économisé dans le Programme canadien de prêts et bourses d’études (PCPBE), jusqu’à un investissement totalisant 649 M$ par an. Puisque le Québec ne participe pas au programme canadien de prêts et bourses possède son propre programme, la province reçoit à chaque année un transfert compensatoire. L’UEQ et la FECQ estimaient que 197 M$ venant des transferts n’étaient pas investis dans le programme d’AFE québécois. Les deux associations ont donc lancé la campagne « Où est notre argent » pour demander que cet argent soit remise aux étudiantes et aux étudiants.

À la suite de cette campagne, le gouvernement a augmenté de 100 millions récurrents l’aide financière aux études.

Bonification COVID-19

Aide financière aux études (AFE)

À la suite de la campagne « Où est notre argent » et des demandes de l’UEQ pour contrer les effets de la pandémie, la ministre de l’Enseignement supérieur Danielle McCann a investi 200 M$ en AFE pour l’année 2020-2021.

Le 12 juillet 2021, à la suite des demandes de l’UEQ et de la FECQ, la ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé un investissement de 328 M$ en aide financière aux études pour les années d’attribution 2021-2022 et 2022-2023. Ce montant bonifie les dépenses admises, et équivaut à 96$/mois pour les personnes étudiantes résidant chez leurs parents ou chez une personne tutrice, et 205$/mois pour les autres.

Enquête panquébécoise sur la santé psychologique

L’enquête Sous ta façade a été menée à l’automne 2018 dans 14 établissements universitaires et elle rassemblait 21 associations étudiantes de partout au Québec. À ce jour, il s’agit de la plus grande enquête jamais menée par le mouvement étudiant. Les résultats de cette enquête ont permis d’obtenir du gouvernement un plan d’action en santé mentale étudiante accompagné d’une enveloppe de près de 60 millions de dollars.

Protection des droits des personnes en situation de déficience fonctionnelle majeure

Aide financière aux études (AFE)

Durant l’été 2018, le ministère de l’Enseignement supérieur a discrètement modifié un critère d’admissibilité aux bourses de l’Aide financière aux études (AFE) pour les étudiantes et les étudiants en situation de déficience fonctionnelle majeure. Cette modification, faite sans avertir qui que ce soit, exigeait de ces étudiantes et de ces étudiants de faire évaluer leur incapacité à rembourser un prêt par un médecin pour recevoir leur aide financière. Immédiatement, l’UEQ a dénoncé cette nouvelle condition. Le but du ministère était de réduire l’aide donnée à des étudiantes et à des étudiants en situation de handicap lourd – une chose inacceptable. Après quelques rencontres entre l’UEQ et le ministère a fait marche arrière.

Lutte aux violences à caractère sexuel

Dès sa première année d’existence, l’Union étudiante du Québec (UEQ) s’est mise au travail afin de trouver des manières concrètes de combattre les violences à caractère sexuel dans les universités et de rendre ces dernières davantage inclusives et sécuritaires. En collaboration avec plusieurs partenaires de la société civile, l’UEQ a milité pour la mise en place de la Loi visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur et de financement pour implanter de nouvelles ressources sur les campus à travers la province. Mémoires et revendications lors des consultations publiques, rencontres avec les élues et les élus, sorties de presse, audience en commission parlementaire : rien n’a été laissé au hasard pour voir enfin s’implanter de réelles actions de prévention et d’intervention.

Résultats : les politiques, développées en consultant les associations étudiantes, ainsi que les formations obligatoires et les services sont entrés en vigueur dès l’automne 2019. Bien entendu, il ne s’agit que d’un premier pas dans la bonne direction. L’UEQ continuera de lutter pour s’assurer que les services soient toujours suffisants, en mettant systématiquement les personnes survivantes au cœur de ses préoccupations. Pour plus d’informations, consultez nos mémoires.

Protection légale des stagiaires

Stages

En hiver 2022, l’Assemblée nationale a adopté la loi visant à assurer la protection des stagiaires en milieu de travail. L’adoption d’une telle loi est une demande de la FECQ et de l’UEQ datant de la campagne Stagiaires en solde de 2018. Grâce à la loi visant à assurer la protection des stagiaires en milieu de travail, les 195 000 stagiaires du Québec ont maintenant accès à des protections légales et des recours en cas de harcèlement psychologique, en plus d’avoir accès à des congés de courtes et des longues durées, comme le prévoit la Loi sur les normes du travail.

Compensation financière des stagiaires

Stages

Le 18 juin 2019, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, a annoncé la mise en place de mesures pour compenser financièrement les stagiaires du Québec. Cette mesure faisait suite à la mobilisation étudiante. Un total de 30 millions de dollars récurrents ont ainsi été investis dans un nouveau programme de bourses de soutien à l’intention des stagiaires de certaines formations des domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux. Dès l’automne 2019, c’est donc quatre fois plus d’étudiants et d’étudiantes qui recevaient des compensations financières avec la création de ce programme!

Soutien à la CRAIES pour la compensation du stage 4 en enseignement

Stages

En décembre 2016, les associations étudiantes participant à la CRAIES (Campagne de revendication et d’actions interuniversitaires des étudiants et étudiantes d’éducation en stage) et l’UEQ, par l’intermédiaire d’un comité de travail spécifique, se sont alliées dans le but d’obtenir une compensation financière pour les étudiants et les étudiantes en enseignement qui sont en stage final de prise en charge. Pour ce faire, la CRAIES et l’UEQ ont mené un ensemble d’activités de représentation et de moyens de pression, qui ont ultimement amené le gouvernement du Québec à compenser ce stage de 3 900 $ par étudiante ou étudiant.

Campagne #JustePart et financement de la recherche étudiante

Entre 2011 et 2014, le gouvernement du Canada a coupé le financement des trois organismes subventionnaires fédéraux (OSF). À leur point le plus élevé, ces coupes représentent, ensemble, une diminution de 32 millions de dollars de leur budget annuel. De plus, depuis 2014, le gouvernement avait très peu réinvesti dans les programmes de bourses étudiantes. C’est pourquoi notre principale demande, en novembre 2018, lors de la semaine d’action à Ottawa Advocacy Week (organisée conjointement avec notre partenaire fédéral, la Canadian Alliance of Student Associations), était l’augmentation du montant dédiée aux bourses de recherche pour la communauté étudiante dans les trois organismes subventionnaires. Lors de cette semaine, nous avons pu obtenir des engagements de plusieurs ministres, députées et députés à ce sujet. C’est pourquoi nous avons lancé la campagne #JustePart, une campagne en janvier 2019, afin de rappeler ces promesses aux élues et aux élus. Ce fut une réussite! En janvier 2019, le gouvernement a choisi de remettre 114 millions de dollars sur cinq ans et 26,5 millions de dollars récurrents aux trois organismes subventionnaires fédéraux. Concrètement, c’est 500 nouvelles bourses pour la maitrise et 167 nouvelles bourses pour le doctorat, par an, qui seront accordées pour la recherche de la communauté étudiante.

Soutien à la FIDEP pour la compensation de l’internat en psychologie

En 2016, un CTS a été créé pour soutenir les revendications de la Fédération interuniversitaire des doctorants et des doctorantes en psychologie (FIDEP) qui revendiquait que l’internat obligatoire pour les doctorants et les doctorantes soit compensé financièrement. Un terrain d’entente a finalement été trouvé avec le gouvernement et a permis la création d’une bourse de 25 000 $ par étudiante ou étudiant qui est remise dans le cadre des internats effectués dans les secteurs public, parapublic et communautaire.

Bannissement des bouteilles d’eau sur les campus universitaires

L’UEQ a mis sur pied une campagne pour enrayer l’usage des bouteilles d’eau en plastique sur les campus. Cette dernière a permis de développer une multitude d’outils afin de soutenir les associations étudiantes locales dans leurs revendications auprès de leur administration. S’inspirant des leaders dans le domaine comme l’Université de Sherbrooke, la mouvance de sensibilisation et de pression a contribué à faire bouger des universités comme McGill qui a retiré de ses campus les bouteilles d’eau à usage unique au printemps 2018.
Conçu et développé par Squalls
UEQ utilise des cookies pour analyser le trafic sur ce site. En continuant à utiliser le service, vous acceptez notre utilisation de cookies comme décrit dans la Politique de confidentialité