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Un plan pour nous

À l’automne 2020, l’Union étudiante du Québec (UEQ) et la Fédération des associations étudiantes universitaires québécoises en éducation permanente (FAEUQEP) ont mené une enquête éclair sur la santé psychologique étudiante en temps de pandémie.
Un plan pour nous

Enquête courte sur la santé psychologique étudiante au Québec en temps de pandémie de la COVID-19

12 novembre au 19 novembre 2020

À l’automne 2020, l’Union étudiante du Québec (UEQ) et la Fédération des associations étudiantes universitaires québécoises en éducation permanente (FAEUQEP) ont mené une enquête éclair sur la santé psychologique étudiante en temps de pandémie.

Au total, la firme Léger a sondé un échantillon de 1209 personnes de la communauté étudiante universitaire provenant de 17 universités à travers le Québec.

Cette enquête avait pour principal objectif de rapidement fournir des informations sur l’état de santé psychologique des personnes étudiant à l’université, afin de permettre à l’UEQ et aux associations étudiantes du Québec de formuler des recommandations éclairées pour améliorer la santé psychologique étudiante dans le contexte difficile amené par la COVID-19.

Les données de la présente enquête ont été recueillies pendant le confinement de la deuxième vague de la pandémie, du 12 novembre au 19 novembre 2020.

Plus spécifiquement, les résultats de l’enquête éclair nous ont permis de dresser un portrait de l’état de la santé psychologique d’un échantillon d’étudiantes et d’étudiants universitaires du Québec en temps de pandémie.

Quelques constats formulés

à partir des résultats de la présente enquête éclair :

  • De façon générale, la santé psychologique des personnes répondantes est préoccupante. Lorsque interrogés directement, 51% des étudiantes et des étudiants indiquent avoir ressenti que leur niveau de détresse a augmenté depuis le début de la session d’automne. Cette autoévaluation est d’autant plus inquiétante lorsqu’on constate que les taux d’idéations et de tentatives de suicide rapportés sont importants, respectivement de 7% et 3%.
 
  • Les résultats montrent également qu’un peu plus de la moitié des personnes répondantes ont mentionné avoir ressenti un besoin de soutien psychologique depuis le début de la session d’automne 2020 (52%). Parmi ces personnes, plusieurs ont indiqué ne pas avoir recours à une aide professionnelle (77%); les raisons évoquées le plus souvent étant les coûts trop élevés (47%) et le manque de temps (52%).
 
  • Les principaux facteurs de stress identifiés sont la charge de travail dans les études (65%), le manque de relations sociales (61%) et les cours en ligne. (56%)
 
  • La majorité des personnes interrogées rapportent que depuis le début de la session d’automne, elles manquent de compagnie plus souvent qu’avant (61%), elles se sentent isolées plus souvent qu’avant (72%) et leur satisfaction face à leur vie sociale a diminué (64%).
 
  • Par ailleurs, une proportion importante des personnes répondantes a indiqué que le soutien offert par leur université et par les membres du corps enseignant depuis le début de la session d’automne 2020 a diminué, respectivement de 35% et de 40%.

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