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L’austérité frappe en enseignement supérieur

L’Union étudiante du Québec dénonce les politiques d’austérité du gouvernement du Québec, notamment les compressions budgétaires dans le réseau de l’enseignement supérieur !
L’austérité frappe en enseignement supérieur

Compressions budgétaires en enseignement supérieur

L'Union étudiante du québec dénonce les politiques d'austérité du gouvernement du Québec, notamment les compressions budgétaires dans le réseau de l'enseignement supérieur.

 

→ Juillet 2024 : Le ministère de l’Enseignement supérieur annonce la résiliation de l’entente pour tenir une enquête sur les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur. C’est 1,2 million de dollars qui sont coupés!

→ Automne 2024 : Les personnes étudiantes canadiennes non résidentes du Québec voient une augmentation de leur facture de 33%.  

→ Février 2025 : Le ministère de l’Enseignement supérieur met fin prématurément aux bourses Perspective Québec. C’est 250 millions de dollars qui sont volés des poches des personnes étudiantes!  

→ Mars 2025 : Le gouvernement du Québec présente un budget sans investissement dans les universités. C’est 31,8 millions de dollars de réduction budgétaire!

→ Juin 2025 : Le ministère de l’Enseignement supérieur coupe le programme Travail-études. Encore une fois, le ministère omet de consulter son comité qui se penche sur l’accessibilité aux études supérieures. Il coupe 3 millions de dollars d’un programme venant en aide aux personnes étudiantes en situation de précarité financière.

En plus de toutes ces annonces menaçant l’accessibilité aux études supérieures, la part étudiante dans le financement des universités augmente de plus en plus.
 

C'est inacceptable de faire porter l'austérité du gouvernement sur le dos de la population étudiante!

Compressions budgétaires en enseignement supérieur

Nos demandes au gouvernement du Québec sont claires :

→ Le gouvernement du Québec doit bonifier le régime d’Aide financière aux études pour répondre aux besoins réels de la population étudiante;

→ Le gouvernement du Québec doit geler les frais de scolarité, qu’il s’agisse de ceux des personnes étudiantes québécoises, internationales ou canadiennes.

Point de presse

1er octobre 2025 - Chicoutimi

Le 1er octobre, L’UEQ et la FECQ étaient aux côtés du MAGE UQAC et de l’AGEECC pour dénoncer les impacts des coupes du gouvernement dans les établissements d'enseignement supérieur de Chicoutimi.

“ Nous voyons directement l'impact [des coupes] sur la santé mentale des étudiant.[e.s]. Ils sont inquiets et ne savent pas à quoi s’attendre pour les années à venir” - Sadou Diallo

Point de presse

14 octobre 2025 - Abitibi - Témiscamingue

Le 14 octobre, L’UEQ et la FECQ étaient aux côtés du AGEUQAT et de l’AGECAT pour dénoncer les impacts des coupes du gouvernement dans les établissements d'enseignement supérieur de l’Abitibi-Témiscamingue.

4 novembre - Estrie

Le 4 novembre, L’UEQ était aux côtés du REMDUS, de BUSRC et de la FEUS pour dénoncer les impacts des coupes du gouvernement dans les établissements d'enseignement supérieur de Sherbrooke.

« Nous avons constaté des coupes de programmes, des cours, même le personnel et ce sera bientôt au tour des services. […] Le gouvernement devrait soutenir les étudiants durant cette période difficile financièrement et non les utiliser pour combler un déficit budgétaire. »

- Anthony Dumas-Stephenson, président de Bishop's University Students' Representative Council (BUSRC).

L’austérité du gouvernement affecte directement la précarité étudiante, selon Marc-Olivier.
« Autant de la précarité financière, parce que le programme d'Aide financière (AFE) aux études ne répond plus aux besoins actuels de la communauté étudiante, parce que les bourses du Fonds de recherche du Québec amène les personnes étudiantes à vivre sous le seuil de la pauvreté, parce que le coût des loyers est en hausse et la précarité alimentaire aussi. En combinant le tout, la communauté étudiante est à bout de souffle.»

«L'éducation c'est la meilleure source de financement... C'est un investissement qui est sûr du long terme..., mais c'est un investissement qui est payant pour la communauté. Que ce soit pour former des personnes en recherche ou de jeunes professionnels.»

«C'est inacceptable de voir que les universités et la communauté étudiante universitaire sont les enfants pauvres du système d'éducation du Québec»


- Marc-Olivier , directeur aux affaires politiques et externes du Regroupement étudiant de maîtrise, diplôme et doctorat de l'Université de Sherbrooke (REMDUS).

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